L’interdiction dans la LEZ à Bruxelles en 2030 des voitures diesel modernes (euro6d) respectant les normes d'émission officielles est contraire à la réalité technologique

  • La décision de la Région de Bruxelles-Capitale d'interdire toutes les voitures diesel en 2030 et essence en 2035 ne tient pas compte des technologies innovantes ni de la réalité scientifique.
  • Les nouvelles voitures diesel avec la norme Euro6d respectent les limites officielles de qualité de l'air (particules fines et NOx)[1] comme le démontrent les nouveaux tests obligatoires en conditions de conduite réelle. Il n'y a donc aucune raison scientifique ni objective d’interdire ces voitures dans la LEZ en 2030, contrairement aux anciennes voitures diesel (Euro4 et Euro 5) qui ne répondent pas aux normes.
  • L’accès à une LEZ devrait être uniquement basé sur les normes d'émission officielles et pas exclure a priori des technologies spécifiques.
  • Avec le renouvellement progressif du parc automobile et tenant compte de la diminution progressive du nombre de voitures, on peut estimer que d’ici 2030 la grande majorité des voitures sur nos routes seront des Euro6d[2] et respecteront donc les normes d'émission, de sorte qu'une interdiction pour ces voitures serait incompréhensible.
  • Une interdiction généralisée aura un impact social et économique néfaste pour la Région.
  • L’interdiction est discriminatoire parce que les particules fines proviennent désormais principalement du freinage et de l'usure des pneus, et donc aussi et surtout des voitures électriques ‘plus lourdes’, qui ne tombent toutefois pas sous l'interdiction.
  • En cas de dépassement local temporaire des seuils d’émissions, il faut des mesures locales temporaires au lieu d'imposer une interdiction généralisée dans toute la ville qui pénalise tous les automobilistes et l’ensemble de la vie économique et sociale.

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